Funérailles

Pour le Chrétien, la mort est un sommeil, un repos, la tradition de l’Église nous enseigne que :

Ceux qui sont partis avant nous, marqués du sceau de la foi, qui consiste en un passage d’une vie imparfaite et périssable à la vie plénière, laquelle n’a point de fin. Ce dogme usuel repose sur la considération théologique suivante : au grand jour de la résurrection des corps, tous les yeux s’ouvriront à la Lumière définitive de l’au-delà, et dès l’instant de la mort, les âmes des justes entrent dans la paix de Dieu, elles vivent en sa présence et accèdent au bonheur éternel.

Pour les fidèles défunts, qui pour la plupart quitte ce monde-ci sans préparation pour accéder au monde d’en haut, l’Église ne cesse de prier, pour les trépassés comme pour ceux qui sont affligés par cette séparation. Chaque heure de l’office Divin récité ou chanté par les moines, se termine par une supplication en faveur des décédés.

De même en offrant le pain et le vin pendant l’offertoire, le Prêtre rappelle que c’est pour les vivants et les morts qu’il célèbre la Sainte Messe, et au cœur même du Saint Sacrifice, dans un mémento spécial du canon de la Messe, il recommande à Dieu ceux qui reposent dans le Christ. Ce n’est qu’à partir du V siècle que l’usage des messes pour les défunts se répand dans l’Église, conjointement au fait que la commémoration de tous les fidèles défunts est née primitivement dans les Monastères de l’Ordre Religieux des Bénédictins, puis fut adoptée par les Papes pour devenir la règle usuelle dans l’Église Universelle. C’est le jour des funérailles que la prière de l’Église est particulièrement adaptée à la circonstance, tous en apportant le réconfort aux affligés.

L’Église enseigne que le jour de la mort n’est pas sans lendemain, c’est pourquoi elle le célèbre comme un jour de naissance « Dies Natalis » soit le jour de leur entrée dans la vraie vie du ciel.

Texte à méditer pour inspiration avant l’allocution de bienvenue et pour l’oraison funèbre à l’usage de l’officiant).

Un jour, lorsqu’il nous sera donné de voir la Lumière dans tout son éclat, alors nous connaîtrons quelle valeur et quels trésors auront été les souffrances terrestres qui nous auront fait gagner la patrie qui n’aura plus de fin. Des âmes généreuses et passionnées de lui, Dieu attend des actes d’héroïsmes et leur fidélité pour arriver après la montée du Calvaire, jusqu’au Thabor. (Padre Pio Mars 1948)

Texte à méditer : Pour les morts

Chères Frères et Sœurs, avoir peur de la mort est un sentiment humain tout à fait compréhensible. Affronter la mort, c’est faire face à l’inconnu, se détacher de notre propre corps et abandonner nos proches ce qui nous effraie.  Que nous attend-il ? Dieu nous accueillera-t-il ? 

La vie est une lutte, mais elle mène à la Lumière. 
Craindre la mort ou la fin de notre vie terrestre 

Comme il est écrit dans les Saintes Écritures, notre séjour sur cette terre n’est que pour un court moment, et notre véritable vie se trouve dans le Royaume des Cieux. La Foi et l’Espérance nous montrent que quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous n’avons rien à craindre.   

Jésus est toujours avec nous, il ne nous abandonnera jamais et nous attend dans notre véritable maison, le Royaume des Cieux. Cette réflexion nous pousse à considérer l’existence d’un Plan Divin au-delà de la vie terrestre qui dépasse ce que nous pouvons comprendre avec nos facultés humaines limités. 

Jésus nous invite à contempler l’infini bonté et miséricorde de Dieu qui offre à ceux qui croient en lui la possibilité de vivre éternellement en sa présence.  La Foi joue un rôle fondamental dans l’acceptation, et de nombreux croyants trouvent la confirmation de leur conviction de l’existence d’un plan Divin et de l’immortalité de l’âme. 

La Foi aide bien sûr à surmonter la peur et l’anxiété liées à la mort.  La mort n’est pas la fin, mais plutôt un passage incontournable vers une existence différente et plus élevée  Jésus nous invite à réfléchir à notre vie terrestre et à la signification de nos actions et choix, peuvent avoir dans l’éternité.